COVID19 : LE POINT SUR LES MESURES EN PLACE ET SUR VOS DROITS
Faisons le point sur toutes les mesures mises en place par les autorités et l’employeur concernant le COVID19.
Le Président de la République a annoncé la fermeture des écoles et des crèches à compter du 16 mars. Comment faire garder vos enfants ?
Pour les personnels qui travaillent dans les hôpitaux, les cliniques, les EHPAD, les Services de Soins à Domicile, les HAD, des modalités de prise en charge ont été mises en place par l’Education Nationale.
Cet accueil s’organisera dès le lundi 16 mars matin. Les parents concernés devront dans la mesure du possible informer dès le vendredi 13 mars et durant le week-end les directeurs d’école et les principaux de collège de manière à ce que cet accueil soit le mieux préparé possible.
Les parents et les enfants seront accueillis dès lors qu’ils présenteront la carte professionnelle de santé ou une fiche de paye avec mention de l’établissement employeur.
Pour les salariés du Siège et des plateformes administratives, des mesures spécifiques ont été annoncées par la DRH. En fonction de ses contraintes personnelles et des possibilités alternatives de garde qui peuvent être envisagées, chacun est invité à organiser son activité professionnelle de la manière la plus équilibrée possible entre travail à distance et présence au siège, avec l’approbation de sa hiérarchie directe.
Compte tenu de la nécessité d’assurer une continuité de service pour accompagner nos établissements, les personnes directement impliquées dans la gestion de la crise sont invitées à faire tout leur possible pour maximiser leur présence au siège et auprès des établissements.
En plus de ce dispositif de garde prévu par l’Etat, KORIAN a signé un accord avec la société YOOPIES. Nous vous communiquerons les modalités de ce dispositif dès qu’elles seront connues.
Je suis atteint par le virus : que faire ?
En cas de symptômes chez un salarié, la conduite à tenir est la suivante :
La Direction le renvoie à son domicile aussitôt ou lui demande d’y rester.
Le salarié appelle sans délai le SAMU (n°15), qui s’il l’estime nécessaire, organise une consultation avec un médecin :
o Si Le médecin confirme que le salarié présente les symptômes du coronavirus : le salarié est hospitalisé et couvert par un arrêt de travail sans carence ;
o Si le médecin estime que ce ne sont pas les symptômes du coronavirus, il établit un arrêt de travail classique ou renvoie à une consultation auprès du médecin traitant du salarié.
Le salarié communique son arrêt de travail à son établissement Korian et à la CPAM comme pour un arrêt classique.
Mon enfant est atteint par le virus : quelles sont les dispositions prévues ?
Si votre enfant est atteint par le virus, il est donc contraint de rester à l’isolement ou à son domicile. Le médecin de l’ARS prescrit un arrêt de travail au salarié.
Dans ce cas, le salarié se trouve dans la situation du décret du 31 janvier 2020 et peut être indemnisé par la Sécurité sociale et la Prévoyance Korian : il sera en effet considéré comme en arrêt de travail.
J’ai peur de contracter le virus et je veux exercer mon droit de retrait !
Le droit de retrait s’applique dans des conditions encadrées réglementairement. Avec la mise en œuvre des mesures barrière et leur respect, ce droit n’a pas à s’exercer. L’application des mesures barrières est une mesure efficace.
Ainsi, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement a retenu la position suivante:
« Les conditions d’exercice du droit de retrait ne sont pas réunies si l’employeur met en œuvre les recommandations du gouvernement, disponibles et actualisées sur la page suivante : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus.
Si ces recommandations sont bien suivies, le risque pour les autres salariés est limité puisque, d’après les données épidémiologiques disponibles à ce jour, seul un contact rapproché et prolongé avec des personnes présentant des symptômes pourrait les contaminer. »
L’épidémie de coronavirus ne constitue donc pas en soi un motif d’exercice du droit de retrait.
Attention : Le droit de retrait irrégulièrement exercé peut entraîner une absence de rémunération de la période durant laquelle le salarié a cessé de travailler et vous pouvez vous exposer à une sanction.